Le Sénégal accueille un événement inaccoutumé avec la naissance d’un enfant au palais présidentiel, une première depuis l’indépendance. Cette nouvelle a été relayée par nos confrères de Sud Quotidien, insistant sur la dimension humaine que cet événement apporte à un lieu habituellement austère de l’avenue Senghor.
Le président, soucieux de renforcer les liens au sommet de l’État, a choisi de confier le rôle de marraine de sa fille à la mère du Premier ministre. Les bouleversements au sommet de l’État sont pour l’instant mis de côté. Ainsi, toute idée de rivalités entre les différentes factions du gouvernement semble pour l’instant écartée, bien que les enjeux politiques habituels continuent de stimuler les observateurs avertis.
Sur un autre plan politique, Farba Ngom, connu comme le « griot de Macky Sall », est sous le feu des accusations. Les autorités soupçonnent des mouvements financiers douteux, évoquant une somme considérable de 125 milliards de francs CFA. Si les faits sont avérés, ils pourraient entraîner la levée de son immunité parlementaire, selon les informations relayées par Sud Quotidien.
D’autres personnalités pourraient également être inquiétées, parmi lesquelles Amadou Bâ et Birima Mangara, anciens ministres respectivement des Finances et du Budget. Les tensions politiques augmentent alors que des enquêtes sont susceptibles de les placer dans une situation compromettante.
Ailleurs, l’ancien président Macky Sall, actuellement au Maroc, voit peser sur lui de lourdes accusations, notamment près de quatre-vingts homicides. Son retour pourrait être synonyme de confrontation avec les autorités judiciaires, selon les projections évoquées dans les cercles politiques sénégalais.
En revanche, l’ancien ministre Moustapha Diakhaté, à peine libéré, reprend son activité publique avec vigueur, soulignant sa détermination à participer au débat politique national.
Enfin, dans le contexte international, le Sénégal semble adopter une posture plus souveraine. L’actuel Premier ministre applaudit des deux mains la suspension par Donald Trump de l’aide au développement américain, arguant de l’importance du développement autonome, une prise de position rapportée par nos confrères de Sud Quotidien.