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A la Une, le discours du chef de l’Etat à la tribune de l’ONU et le processus électoral

Le premier discours du chef de l’Etat sénégalais Bassirou Diomaye Faye à l’Assemblée générale de l’ONU et les recours introduits par l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) pour faire annuler le décret portant convocation du corps électoral le 17 novembre sont au menu des quotidiens reçus, ce jeudi.

‘’Un discours qui fera date’’, dit Le Soleil au sujet de la première allocution prononcée par Bassirou Diomaye Faye, mercredi, à l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le journal souligne que ‘’devant cette haute tribune, le président de la République a décliné la vision claire du Sénégal pour un monde juste, solidaire et de paix, où la dignité humaine est sauvegardée. Une vision qui contraste, selon lui, par la situation actuelle du monde secoué par des crises nombreuses, notamment celle qui touche les pays du Sahel ainsi que la guerre entre Israël et Gaza’’.

”Pour Bassirou Diomaye Faye, ajoute la publication, que ce soit en Palestine, en Israël ou au Sénégal, chaque être humain aspire à vivre dans un monde meilleur. Mais, il a tenu à dénoncer l’inertie des Nations unies face à ces tueries qui ont lieu en Afrique, au Proche-Orient et dans d’autres parties du monde. Souvent, dans ces conflits, le droit international est foulé au pied et les principes des Nations unies non respectés. Ce monde troublé dont parle le président sénégalais fait face à une remise en cause du multilatéralisme et du multiculturalisme’’.

Le Soleil note qu’aux ‘’promoteurs de la pensée unique et de la diversité’’, le chef de l’Etat sénégalais répond que ‘’nul n’a le pouvoir d’imposer sa vision du monde aux autres. C’est dire que c’est un Bassirou Diomaye Faye direct et sans complexe qui s’est adressé aux grands de ce monde’’.

”’Ce discours fort et retentissant a bien porté la voix du Sénégal à cette tribune des Nations Unies. Le Président Faye dont la politique est fondée sur la justice et l’équité a bien été au rendez-vous des grands de ce monde’’, dit le journal.

L’As se fait écho du ‘’vibrant plaidoyer de Bassirou Diomaye Faye’’ à la tribune de l’ONU. ‘’Le chef de l’Etat a interpellé les Nations unies sur les difficultés auxquelles le monde est confronté, notamment les conflits, les inégalités et la crise climatique en les invitant à jouer pleinement leur rôle de médiateur et de garant de la paix’’, écrit le quotidien.

Pour son premier discours à la tribune des Nations Unies ce mercredi, L’Observateur relève que ‘’le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé le monde à repenser les responsabilités collectives et à assurer que les principes fondamentaux des Nations Unies continuent de porter la promesse d’un monde plus juste et plus équitable’’.

Un ‘’message puissant aux puissances’’ sur la Palestine et le Sahel, note le quotidien Bës Bi qui écrit : ‘’Le président de la République a fait une déclaration forte à la tribune des Nations Unies, ce mercredi. Dans son blanc de paix, Bassirou Diomaye Faye a lancé un message urbi et orbi pour mettre l’humain au centre de l’agenda international. Il a surtout appelé à plus d’attention sur le terrorisme au Sahel, à plus d’action sur la question de la Palestine’’.

Le même journal s’intéresse aux élections législatives anticipées du 17 novembre et rapporte que l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) a saisi le Conseil constitutionnel de deux recours et un autre à la Cour suprême pour faire annuler le décret présidentiel portant convocation du corps électoral.

En outre, souligne la publication, ‘’une requête en procédure accélérée déposée à la Cour de justice de la Cedeao et portée par Khalifa Sall et huit autres responsables de l’ATEL pour violation de leurs droits civils et politiques et leurs droits de l’homme, notamment le protocole additionnel de la Cedeao sur la bonne gouvernance, la charte africaine des droits de l’homme et d’autres instruments juridiques internationaux et nationaux de protection des droits’’.

Selon Sud Quotidien, ‘’l’opposition engage la bataille judiciaire’’ pour l’annulation du processus électoral. ‘’ Les responsables de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) ont engagé la bataille contre l’Etat du Sénégal en vue de faire annuler le processus en cours pour les élections législatives. En effet, ils ont attaqué le décret portant convocation du corps électoral, celui portant répartition des sièges de députés à élire au scrutin majoritaire départemental et tous les autres textes subséquents pris par le régime en place dans le cadre de la conduite du processus en vue des élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre devant la Cour suprême, le Conseil constitutionnel, et la Cour de justice de la CEDEAO’’, indique Sud.

L’opposition ‘’S’ATEL au combat’’ pour l’annulation du processus électoral, dit Le Quotidien.

Concernant les législatives toujours, EnQuête parle de ‘’l’heure des grandes manœuvres’’ pour la constitution de coalitions. ‘’A l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le paysage politique sénégalaise se recompose à travers la formation de nouvelles coalitions. Dans ce contexte électoral tendu, chaque formation politique tente de s’adapter et de s’organiser pour maximiser ses chances de succès alors que les anciennes alliances se fracturent et que de nouvelles dynamiques émergent’’, écrit le journal.

Avec APS.



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