Doyen Alla Kane fait taire la polémique et clarifie la photo avec Mergane Kanouté. Selon lui, le PASTEF n’a démarché ni négocié avec personne. Que ce soit l’ancien député de l’APR, des maires ou d’autres politiciens, tous sont venus de leur propre initiative pour exprimer leur soutien à PASTEF. Il précise que ce n’est pas de la transhumance, car PASTEF, un parti structuré qui connaît sa force, n’a sollicité personne. D’ailleurs, les portes du parti sont fermées depuis l’accession de Diomaye Faye à la présidence.
« Je ne sais pas qui a publié les photos, mais elles ne viennent pas de moi, » a-t-il déclaré d’emblée avant de préciser que ce soutien ne relève pas de la transhumance, puisqu’il n’est fondé sur aucune négociation ou chantage.
Alla Diop explique que PASTEF est un parti structuré. Une fois au pouvoir, le bureau politique a décidé de suspendre toutes les ventes de cartes de membres. « Les portes du parti sont fermées depuis, et cela reste valable aujourd’hui. De plus, à l’approche des élections législatives, le parti a décidé de se présenter sous le label PASTEF et non en coalition. Ceux qui veulent nous soutenir peuvent le faire, mais à leur propre initiative. »
« Ceux qui viennent aujourd’hui sont des gens qui agissent de leur plein gré. Ce n’est pas de la transhumance, mais du soutien. Que des maires ou des conseils municipaux se réunissent et déclarent devant les médias leur soutien à PASTEF, cela ne dépend pas de nous. C’est le cas d’Adji Mbergane et d’autres. Ils n’ont pas de carte de membre et n’ont négocié avec personne. Ils ont simplement déclaré vouloir soutenir PASTEF, contrairement à la transhumance qui implique des négociations », a-t-il poursuivi.
D’après le doyen investi candidat à l’élection législative, PASTEF reste concentré sur le 17 novembre. Le parti n’est allé ni marchander ni menacer qui que ce soit.
En poursuivant, il explique que PASTEF est un parti très organisé, conscient de sa force et qui a gagné au premier tour lors des élections présidentielles. « C’est un grand parti qui mérite beaucoup de respect. Le parti n’a pas besoin de demander aux gens de venir, ce sont eux qui expriment leur volonté de le faire. Cependant, ils savent qu’ils ne peuvent pas être imam ni na’ïb, ils sont relégués au dernier rang : « menougno nék imam, ni nahim, dagni dém thi guinaw sapéyi », termine-t-il sur 313 digital.