Le Syndicat National des Personnels Civils des Armées (SYNPAS) s’inquiète pour l’avenir des employés civils des bases militaires françaises après l’annonce de leur fermeture par les gouvernements sénégalais et français. Réunis en assemblée générale hier à la maison des travailleurs, Keur Madia, ces personnels réclament des mesures d’accompagnement pour faire face à l’incertitude de leur avenir professionnel.
Depuis l’annonce du départ des bases militaires françaises au Sénégal, les personnels civils locaux expriment leur crainte quant à la perte de leurs emplois. Tout en respectant la décision souveraine du Sénégal, ils appellent l’attention des autorités sur les conséquences potentiellement désastreuses d’une telle mesure, si elle n’est pas compensée par des actions de réinsertion sociale. Djibril Ndiaye et ses collègues demandent des efforts pour garantir un avenir sûr aux nombreux employés concernés.
« Nous attendons de l’État du Sénégal un redéploiement de ces personnels dans l’administration ou les sociétés nationales », déclare le secrétaire général de la section EFS du SYNPAS. Il propose également la mise en place et le financement d’un programme qui favoriserait l’auto-emploi, rapportent nos confrères de Sud Quotidien.
Parallèlement, Mody Guiron, secrétaire général de la CNTS, exprime son soutien. Il exhorte le gouvernement à écouter les préoccupations des travailleurs et à intégrer leurs propositions dans les éventuels accords futurs avec la France. Il a rappelé l’importance de lier toute décision à la réalité des travailleurs impliqués, soulignant l’appui de la CNTS à leurs revendications.
Finalement, Mody Guiron appelle les autorités à maintenir une stabilité dans le climat social pour favoriser le développement. Selon le reportage de Sud Quotidien, il insiste sur l’importance d’écouter les travailleurs pour éviter toute perturbation sociale qui pourrait freiner les progrès économiques.