dimanche, novembre 24, 2024
AccueilA la une« La mère de mes enfants est américaine et ils m’ont dit… »

« La mère de mes enfants est américaine et ils m’ont dit… »

Barthélemy Dias, tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu pour les législatives du 17 novembre 2024, a lancé un avertissement clair à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Le maire de Dakar a déclaré qu’il envisageait de saisir la justice américaine pour des faits présumés de violences et de menaces. Selon lui, ce recours à la justice américaine serait justifié par la nationalité américaine de ses enfants et de leur mère, qui réside également avec lui à Dakar.

Cette déclaration survient dans un contexte de tensions croissantes entre Dias et Sonko, exacerbées par des accusations de violences pendant la campagne électorale. Ousmane Sonko avait récemment accusé les partisans de Barthélemy Dias d’avoir agressé les siens, menaçant de représailles si la justice sénégalaise n’intervenait pas. Cette situation a conduit à l’arrestation de plusieurs membres de la garde rapprochée de Dias.

Invité sur le plateau de l’émission PENC MIÑU BÊUG le 13 novembre 2024 sur la TFM, Barthélemy Dias a déclaré :

À la question de savoir ce qui se passera si les autorités décident de perquisitionner votre maison, quelle sera votre réaction ? « Cette maison ne m’appartient pas, elle appartient à Jean-Paul Dias. Mais je dois vous dire autre chose. Hier, toute la journée, je devais parler à mon fils. Il faut garder à l’esprit que d’autres personnes vivent dans cette maison, et ces personnes-là ne sont pas sénégalaises. Je préfère ne pas aller trop loin sur ce sujet. Normalement, personne ne devrait venir de l’extérieur pour juger les Sénégalais. » A répondu Barth.

Barth a rappelé que ses enfants, résidant aux États-Unis, sont particulièrement concernés par la situation. Il poursuit : « J’ai deux enfants qui vivent aux États-Unis. Mon fils m’a dit : « Papa, comment est-il possible qu’une personnalité aussi importante au Sénégal puisse appeler au génocide, à la haine et au meurtre, et que le procureur ne s’auto-saisisse pas ? » Je lui ai répondu : « Non, laisse tomber, ce n’est pas si grave. » Mais il m’a répliqué : « Non, papa, nous savons qui a tenu ces propos. Nous, de notre côté, nous allons saisir le procureur de New York, car notre mère vit dans cette maison et elle est américaine. » »

Pour Dias, ce recours juridique pourrait être justifié par l’inaction des autorités sénégalaises, selon ce qu’il rapporte de ses enfants : « Ils m’ont expliqué que, étant donné l’absence d’une véritable justice au Sénégal, ils allaient résoudre la situation depuis leur position. Voilà ce qu’ils m’ont dit. »

Il a également mis en garde ses opposants sur le risque de conséquences internationales, évoquant le précédent de Donald Trump : « Il faut être extrêmement vigilant. Vous avez bien vu que même Donald Trump, avant de devenir à nouveau président des États-Unis, a été convoqué par la justice et a dû répondre de ses actes. Tout Américain, où qu’il se trouve dans le monde, peut porter plainte aux États-Unis, et si cette plainte respecte les règles, elle sera recevable. »

Dans un avertissement direct à ses adversaires, il conclut : « J’adresse donc un avertissement à mes adversaires : il leur faut être très prudents. Pour moi, cela ne pose aucun problème, et cela ne pose aucun problème non plus pour mon père, Jean-Paul Dias. Mais lorsque la justice n’est pas accessible au Sénégal, si d’autres personnes décident de porter l’affaire ailleurs, cela pourrait coûter très cher à ceux qui nous veulent du mal. »



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